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Pendant plusieurs années, j’ai eu beaucoup de mal avec les plans de lecture. En fait, non seulement les plans de lecture, mais tout ce qui pouvait ressembler de près ou de loin à une «explication» d’un passage de la Bible : sermon, sites chrétiens, … Pour moi, tout cela n’avait plus aucun goût, non pas que je m’étais éloignée de Dieu, bien au contraire, j’ai eu la grâce (je l’ai toujours) de lire directement ma Bible pour comprendre ce que cela impliquait concrètement dans ma vie (merci le Saint-Esprit). Je trouvais toutes ces recensions rébarbatives et inutiles, nous incitant à manger de la purée, la purée d’autres chrétiens dont je ne nie bien sûr pas qu’ils aient pu vraiment être touchés par ce qu’ils partageaient. Voilà, donc, pendant plusieurs années, j’étais là, moi, ma Bible, mes notes et ma vie. J’étais bien…
J’ai récemment partagé le témoignage d’une femme qui remarquait combien ce dont elle avait besoin, ce n’était pas qu’on lui dise qu’elle est merveilleuse ou précieuse, mais qu’on lui rappelle sa condition pécheresse et le besoin vital de Jésus pour cela… et, honnêtement, je ne pensais pas qu’une telle position suscite autant de polémiques ! Entre ceux qui disent que c’est un témoignage extrémiste qui ne prend pas en compte les sentiments des gens et ceux qui lancent des boulets sur tous les prédicateurs qui rappellent aux gens leur valeur, on ne sait vraiment plus où mettre la tête. Alors, franchement, vous imaginez bien que je ne me suis pas attardée longtemps sur les commentaires de cet article … N’empêche que cela m’a amené à méditer sur cette question : Jésus n’est-il vraiment pas venu pour nous soulager de nos «maux quotidiens» ? J’avais tout de même envie de vous partager ici ma réflexion, même si je continue toujours à méditer sur le sujet et à l’attitude à avoir face à certaines situations. Et je précise, encore une fois, comme pour tous mes articles (au cas où vous prenez le train en route), qu’il s’agit de ma réflexion personnelle, à éprouver pour votre cas particulier, à la lumière de la Parole et de son Saint-Esprit.
Je me suis parfois demandé quelle mission Dieu avait prévue pour moi. Il y a des chrétiens qui traversent des kilomètres pour proclamer l’Évangile, il y en a qui témoignent de Jésus à leur entourage, d’autres font du porte à porte, distribuent des flyers, diffusent la Parole sur Internet, font des concerts d’évangélisation, organisent des débats ouverts, ou parlent à des inconnus dans la rue. Il y a ceux qui ont a cœur les plus démunis, d’autres qui veulent toucher leurs collègues de travail, leurs proches, famille ou amis, des athées, d’autres religieux, … Puis, il y a aussi tous ces chrétiens, qui exhortent, qui enseignent, qui accueillent, qui se réunissent pour combattre en prière, qui conduisent la louange collective, qui prennent grand soin des autres membres, qui ont un talent qu’ils mettent à disposition d’un autre membre qui en a besoin … Les apôtres, les prophètes, les évangélistes, les bergers et enseignants.
J’ai à coeur de partager aujourd’hui sur un sujet qui me touche particulièrement : l’Eglise. L’ensemble des membres du corps du Christ. J’ai d’autant plus à coeur de partager à ce sujet car généralement, je parle plus souvent de la relation personnelle que chacun doit avoir avec le Seigneur, une relation « sans procuration », de suivre Jésus et non des hommes. Mais voilà, bien que je chérisse les moments que je passe avec Jésus, je dois avouer que je me sens parfois seule.
Au risque d’en choquer quelques-uns, je ne crois pas que la paix soit un critère pour savoir si on est sauvé ou pas. Il est même dit dans la Bible que quand ils diront : paix et sécurité, alors une ruine subite les surprendra. Le seul critère qui détermine notre salut est notre foi en Jésus.
La relation personnelle avec Dieu est un point qui est très important dans ma vie. Peut être parce que j’ai beaucoup eu tendance à suivre des leaders religieux plus que Jésus lui-même. Et, sans même m’en rendre compte, dans presque chacune de mes réflexions, j’insistais toujours sur le fait de s’appuyer toujours sur la Parole de Dieu plutôt que sur la parole des hommes.
« Ma force s’accomplit dans la faiblesse ». Parfois, j’ai l’impression que certains ne comprennent pas ce que cela signifie. « Facile à dire … », dit-on. Comment peut-on être fort dans sa faiblesse… Aujourd’hui, certains pensent qu’il s’agit d’affronter ses épreuves « la tête haute », se forcer à aller bien, positiver … Parfois, cela peut même aller jusqu’à cacher ses émotions, son ressenti, … « Je dois être forte, je peux le faire, j’y arriverai, je gère … ». Mais justement, je pense que c’est exactement le contraire : JE ne suis pas forte, JE ne peux pas le faire, JE n’y arriverai pas …